Genre : GAUDINIA. GAUDINIE (du nom de Gaudin, botaniste suisse du XIX e siècle). -- Les plantes de ce genre ont des épillets aplatis par le côté, isolés sur les dents de l'axe de l'inflorescence et constitués de 4 à 10 fleurs, la supérieure rudimentaire, les autres stamino-pistillées à 3 étamines et 2 glumellules lobées. Les glumelles sont un peu inégales, membraneuses, (inférieure parcourue par 5 à 9 nervures, terminée par 2 dents et munie sur le dos d'une assez longue arête tordue sur elle-même à la base et coudée. Les glumes, dépassées par les glumelles, se montrent très inégales, ovales-allongées, l'inférieure aiguë à 3 ou 5 nervures, la supérieure obtuse ayant de 7 à 11 nervures. Le fruit, est, oblong, largement sillonné et prolongé au sommet. far une partie mince portant une très petite coupe ciliée. Ce sont des plantes herbacées à feuilles plates ayant une languette très courte, à épillets groupés en un épi et appliqués par une face contre l'axe de cet épi.
Gaudinia fragilis P. B. Gaudinie fragile. [Synonyme : Avena fragilis L.]. Plante annuelle de 20 à 80 cm, mollement velue sur les feuilles et les gaines, à racine fibreuse ; tiges fasciculées, dressées ou ascendantes ; feuilles planes, à ligule courte tronquée ; inflorescence en épi simple, long, étroit, articulé, fragile, vert pâle ; épillets distiques, sessiles et solitaires dans chaque excavation du rachis, appliqués par une de leurs faces, comprimés par le côté, glabres ou velus, à 4-10 fleurs espacées, stipitées, aristées ; glumes inégales, plus courtes que les fleurs, l'inférieure aiguë et à 3-5 nervures, la supérieure obtuse et à 7-9 nervures ; glumelle inférieure carénée, acuminée, plurinervée, bidentée, munie sur le dos vers le tiers supérieur d'une arête tordue-genouillée très saillante ; caryopse velu et terminé en cupule ciliée au sommet, linéaire-oblong, canaliculé.